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Ann. Univ. Mar. Ngouabi ; 17(1): 10-16, 2017. ilus
Article in French | AIM | ID: biblio-1258832

ABSTRACT

Introduction : La prise ne charge de l'hépatite virale C a connu un tournant décisif depuis la découverte des antiviraux directs. Sa prévalence au Congo-Brazzaville est estimée à 10% avec prédominance du génotype 4 et son traitement se heurte à plusieurs écueils notamment l'accessibilité au traitement. Nous avons réalisé une étude dont l'objectif a été d'évaluer les possibilités de diagnostic et de prise en charge thérapeutique des malades infectés par le virus de l'hépatite C à Pointe-Noire.Méthodes: Il s'est agi d'une étude expérimentale, prospective, descriptive et analytique réalisée dans le service de Gastroentérologie de l'hôpital général de Loandjili de Pointe-Noire.Résultats: Au total notre file active comptaient 81 dossiers des cas d'hépatite C et 34 (41,9%) cas traités ont été inclus. Il s'agissait de 21(61,76%) hommes et de 13(38,24%) femmes d'âge médian 50ans. Il y avait 15 (44,1%) patients alcooliques; 4 (11,8%) patients fumeurs; 15 (44,1%) patients sans intoxication. L'hépatite C était découverte lors d'un dépistage chez 19(55,8%) patients et suite aux symptômes chez 15 (44,1%) patients. Parmi ces 34 malades; 6 (17,6%) étaient du génotype 1 et 23 (67,6%) étaient du génotype 4; chez 5 (14,7%) patients le génotype était inconnue. Le financement du traitement était assuré par l'assurance maladie pour 5 (14,7%) patients; l'employeur pour 13 (38,2%); l'argent personnel pour 12 (35,3%); l'aide des parents pour 3 (8,8%) patients; non identifié chez 1 (2,9%) patient. Sur 34 patients traités par bithérapie pégylée 13(38,2%) étaient guéris et 21(61,7%) n'étaient pas guéris. Il restait 21 patients non guéris dont 2 patients traités par sofosbuvir + ribavirine (24 semaines) et 2 malades traités par sofosbuvir +daclastavir (12 semaines); tous ces 4 malades étaient guéris. Il restait 17 patients non guéris et non traités par les antiviraux directs faute de financement. En analyse uni et multivariée la charge virale était un facteur influençant l'efficacité du traitement.Conclusion : La prise en charge optimale de l'hépatite C chronique est possible au Congo-Brazzaville. Cependant la non disponibilité des médicaments, le prix exorbitants des antiviraux et le manque de couverture sociale, constituent des freins exposant les malades aux complications mortelles. Ainsi la création du programme national de lutte contre les hépatites virales au Congo Brazzaville pourrait lever ces obstacles inadmissibles en 2016


Subject(s)
Congo , Disease Management , Hepatitis C, Chronic/diagnosis , Hepatitis C, Chronic/drug therapy , Prevalence
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